Etat de santé de la ville

L’exercice 2021 affiche une situation financière extrêmement saine et dynamique.

1. Une fiscalité maîtrisée

La Ville d’Illkirch-Graffenstaden n’a pas augmenté ses taux d’imposition depuis 1998.

2. Au niveau de l’endettement

La Ville d’Illkirch-Graffenstaden pourrait, si elle y consacrait l’intégralité de son épargne (excédent des recettes sur les dépenses de fonctionnement) rembourser l’intégralité de sa dette en 4 ans. (Données Budget Primitif 2021)

Par mesure de comparaison, une valeur inférieure à 5 ans correspond à un endettement faible. Une valeur comprise entre 5 et 10 ans correspond à un endettement moyen. Une valeur comprise entre 10 et 15 ans correspond à un endettement fort.

3. Un programme d’investissement important

Avec un montant de 11 249 700 euros de programme d’investissement hors remboursement de la dette.

4. Optimisation des dépenses de fonctionnement

Au prix d’une optimisation des dépenses de fonctionnement, le budget primitif 2021 affiche un montant de dépenses de fonctionnement de 24 560 060 euros. Nonobstant le contexte national de restriction budgétaire, cette optimisation des dépenses de fonctionnement permet de prévoir un programme d’investissement de 11.2 millions d’euros.

Quelques ratios :

– Annuité de la dette / Recettes réelles de Fonctionnement : 6.8 %

Cela signifie que la ville consacre 6.8 % de ses recettes de fonctionnement  (impôts, prix des services rendus, et subventions de l’Etat) au paiement des échéances annuelles d’emprunt. La moyenne nationale des communes de même taille est de 8.62 %.

– Encours de la dette au 01/01/2021 par nombre d’habitants : 414.33 euros

Il s’agit du montant total du capital restant dû par habitant.
La moyenne nationale des communes de même taille est de 1 013 euros.

– Capacité d’autofinancement

La capacité d’autofinancement  correspond à la différence entre les recettes et les dépenses de fonctionnement. Cet excédent de liquidités récurrentes permet à une collectivité locale de :

• faire face au remboursement du capital de sa dette,
• financer tout ou une partie de l’investissement.

La Ville bénéficie d’une capacité d’autofinancement très satisfaisante puisqu’elle représente un montant de 1 421 840 euros pour 2021.

Illkirch-Graffenstaden exemplaire !

La Chambre régionale des comptes (CRC) a procédé à un contrôle de la commune sur la période 2008/2014.

Ces magistrats, spécialisés en finances, sont chargés d’examiner la régularité mais surtout la qualité de la gestion des collectivités territoriales (villes, intercommunalités, départements et régions).

Le rapport de la CRC, qui a été présenté lors du Conseil Municipal du 25 juin, est particulièrement bon. Il souligne beaucoup de rigueur et d’efficacité.

D’abord, aucune irrégularité n’a été relevée, notamment dans la passation des marchés publics, la gestion du personnel, la tenue des comptes ou dans le respect de nos obligations statutaires et réglementaires.

Ensuite, les magistrats ont surtout souligné la démarche de performance mise en place depuis 2010 en matière de gestion, et de maitrise des charges de fonctionnement, tous les indicateurs sont positifs (niveau important de l’épargne, niveau modéré de la dette, stabilité des impôts locaux…). De surcroît, les résultats obtenus ont été supérieurs à ceux initialement fixés.

La CRC souligne enfin la forte implication des services de la Ville en matière de développement durable, notamment au travers les démarches qualité de certification ISO, encore peu répandues dans le secteur public.

Les inspecteurs ont été très impressionnés par les bonnes pratiques de gestion qui ont été mis en place durant le mandat passé, et surtout par les efforts fournis par tous les agents, tous grades confondus, en terme de formation et d’adaptation au changement. Illkirch-Graffenstaden sera même proposée en exemple à suivre, dans le rapport national annuel que fait la Cour des Comptes sur la base des contrôles que font les chambres régionales.

Cette évaluation porte sur le mandat passé. Les années qui viennent vont cependant être marquées par une baisse massive et sans précédent des dotations qui nous sont versées par l’Etat.